Faut-il en finir avec le mérite ?
Mercredi soir nous avons assisté à une conférence passionnante donnée par la philosophe Aïda Ndiaye sur ce sujet.
« Art. 1er. Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune. »
L’article premier de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 stipule par ces deux phrases que la communauté politique et sociale repose sur un idéal de justice qui serait que les individus n’aient de position différenciée qu’à mesure de leur contribution à l’utilité commune. Il s’agit, au XVIIIème siècle, de sonner la fin des privilèges basés sur la seule naissance.
Pour autant, aujourd’hui, pouvons-nous considérer que cet idéal a bel et bien été atteint ?
Nous l’avons évoqué lors de cette conférence, quel est le rôle de l’école aujourd’hui et, surtout, la jouet-elle ?
Est-ce que tous les enfants ont les mêmes chances de réussir en fonction de l’endroit où ils naissent et du milieu social dont ils sont issus ?
La question des distinctions sociales, des positions sociales pose donc celle du mérite, de la justice et dans le fond celle de notre liberté.
Méritons-nous ce que nous devenons, et, plus fondamentalement, la position que nous occupons dans la société ? Suffit-il de produire des efforts, de faire preuve d’ « ambition » ou de « volonté » pour que notre travail porte ses fruits et permette à ceux qui le « veulent vraiment » d’accéder aux postes ou positions qu’ils visent ?
Sommes-nous libres de devenir ce que nous voulons ?
Y aurait-il donc une injustice fondamentale de notre société ?
Faut-il donc en finir avec le mérite ?
Une conférence qui amène tellement de questions que nous aurions pu débattre jusqu’au bout de la nuit.
Merci pour ton éclairage Aïda.
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